Malheureusement, le titre d’ensemble qui jusqu’à présent pouvait à peu près réunir ces divers aspects de l’incipit franco-allemand, ne convient plus guère à une perspective où se devinent de nouvelles langues et de nouvelles façons d’arpenter un désert. Notre contribution au dossier s’arrête donc ici, mais pour reprendre ailleurs, au revers d’un triptyque à désormais quatre volets, ou plutôt : au bord d’un nouveau « chemin qui se bifurque » : selon que la traduction sépare les deux œuvres ou les réunit, selon que ces deux œuvres se regardent de part et d’autre du traduire, ou qu’un traduire ne les tisse en un texte unique, selon que les langues étrangères ne se retirent dans la Thébaïde de l’une ou que la langue française ne se mette à bourdonner sur le boulevard de l’autre, selon que le Diable traduise par anticipation le 33 de la Bêtise, ou que *Deux Cloportes au désert ne soit rien d’autre que les premières Tentations retraduites.Tout ça pour ça:
« Quelques langues au désert. La traduction de Saint Antoine, et dans Bouvard et Pécuchet »
vs.
« Du cochon de l’ermite aux cloportes du désert. Bouvard et Pécuchet traduit de Saint Antoine »
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