En feuilletant l'édition en ligne sur Archive du Symbolorum & emblematum ex re herbaria desumtorum centuria de Joachim Camerarius (édition de 1654) dont parlait Marcus Hellyer, on trouve au hasard des pages :
une Panthère attaquant un lapin : aut capio, aut quiesco
un loup cervier (dément?)
des licornes (à la vierge, au trésor, aux serpents et fontaine je boirai quand même de ton eau)
des perdrix (voleuse d'oeufs et pressées de naître)
un paon qui se pavane en tout bien tout honneur
des grues volant en silence pour éviter les aigles
un élan bien dessiné (comme chez Gesner ?)
un cerf aux prises avec un aigle
un cerf, de l'eau et des serpents, et puis un cerf blessé et un cerf déchirant les serpents
A ce dernier sujet, voir aussi Les Halieutiques d'Oppien :
Dans les forêts, un cerf au bois fourchu qui parcourt les bois fréquentés des serpents (11), flaire, trouve leurs traces, parvient à leur repaire, en fait sortir un de ces reptiles, et se presse de le mettre en morceaux, dans le temps même que l'animal se roule autour de ses jambes, de son cou, de sa poitrine, et que ses tronçons à moitié dévorés jonchent la terre ou sont broyés sous sa dent rapide ; ainsi se replient les parties en mouvement du malheureux poulpe.
Et la note qui renvoie à La Chasse.
A suivre
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